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La direction du CHUV, sous l’égide de la ministre du DSAS, se dote d’une « task force » pour opérer plus de saignées baptisées économies.

Le CHUV a affiché un résultat déficitaire de 25 millions en 2022. Assez d’économies ! Alors, quelle impulsion faut-il pour garantir des soins de qualité, en toute sécurité et avec de bonnes conditions de travail et des prestations de qualité pour l’hôpital public et universitaire ?

La direction du CHUV, sous l’égide de la ministre du Département de la santé et de l’action sociale, se dote d’une « task force » pour opérer plus de saignées baptisées économies.

SUD et SGFP demandent la dissolution de cette « task force » ! Une petite et insignifiante ponction de 0,47% sur la fortune de l’Etat de Vaud suffira amplement à combler le « déficit » du CHUV. Pas besoin d’experts qui coûtent.

On ne peut pas saigner une fois de plus un hôpital qui est sous perfusion depuis des années, parce que l’hôpital public est malade depuis trop longtemps de cette « économicité ». En souffrance à cause des politiques d’austérité et d’économie dans la santé. Et ce n’est pas fini visiblement.

Les travailleuses et travailleurs subissent depuis plusieurs années une surcharge et une intensification du travail importante pour ne pas dire inquiétante. Au manque de moyens et d’effectifs, s’ajoute la peur du manque de sécurité dans les soins. Il est urgent de donner des moyens et des effectifs pour tous les corps de métiers afin de garantir des soins de qualité, en quantité et en toute sécurité.

La santé et les conditions de travail : les seules priorités pour l’hôpital public et universitaire !

Sûrs que ces informations trouveront une place dans vos médias, nous vous présentons, Mesdames, Messieurs, chères et chers représentant-e-s de la presse, nos meilleures salutations.

Secrétariat syndical SGFP et SUD