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Au personnel du CHUV – Tous·tes à la Manifestation du 2 octobre
Attaque contre les salaires
A l’occasion du budget 2026, le Conseil d’Etat entend baisser nos salaires de 0,7%, à l’exception des classes 1 à 5. Il ne veut pas nous donner un sou d’indexation alors que les loyers et les primes d’assurance montent à toute vitesse. Même avec le calcul menteur de l’indexation officielle, nous perdrons de 0,1 à 0,2% supplémentaires. Donc, nos salaires baissent en fait de 0,8 voire de 0,9%. Contre cela on lutte !
62 millions ? 49 millions ? Pas un sou
Le Conseil d’Etat entend couper 62 millions dans la santé. Il veut prendre 24 millions sur le CHUV. Il assure que cela se fera sans réduction d’effectifs et sans baisse de prestations pour la population.
De tels engagements rendent les folles et les fous joyeux. Les coupes budgétaires ont un prix. Davantage de travail, de surcharge, de management dur, de pressions, de sanctions, d’obligations de renoncer à tout questionnement et à tout esprit critique, de soumission.
D’autant plus que les mesures budgétaires de 2026 ne sont qu’un premier pas. Les coupes se poursuivront (et s’approfondiront ?) jusqu’en 2030 et au rétablissement de l’équilibre budgétaire absolu. C’est 331 millions en 2026. Il faudra prendre des centaines de millions supplémentaires jusqu’en 2030.
24 millions coupés au CHUV pour 2026, cela fait 120 millions sur un plan pluriannuel de 5 ans. A l’ordre du jour, de l’Impulsion permanente, des prestations d’intérêt général (PIG) ruinés et tant d’autres mesures en réserve.
Contre cela on lutte !
Danger au CHUV
Le CHUV est sous-financé. C’est une évidence. Et la politique menée par le Conseil d’Etat aggrave à dessein la situation. Pour le gouvernement et ses ami·es, il s’agit de réduire l’envergure de l’hôpital public et universitaire, de développer un hôpital local moins cher, de favoriser les entrepreneurs·euses de santé privée en leur octroyant des parts de marché et des ressources publiques.
Contre cela on lutte !
Renverser la marmite
La mobilisation qui monte peut changer le cours des choses. Il faut en finir avec les coupes et les mauvaises Impulsions. Le CHUV et la santé en général ont besoin de davantage de moyens pour produire plus et de meilleures prestations, pour améliorer les conditions de travail et les salaires, pour instituer un régime de travail qui respecte les droits du personnel et casse la dérive du management intimidant et répressif.
La direction du CHUV doit négocier sur les nombreux problèmes en suspens et sur les revendications qui montent de partout. Il est temps de changer de cap.
Pour cela on lutte !
Ensemble, commençons à changer les choses en manifestant ce 2 octobre. Construisons une mobilisation qui fasse changer le rapport de forces.